Placebo et réponse physiologique
Nous connaissons tous la phrase « oui mais c’est un placebo » souvent administrée par le corps médical lorsqu’une action est produite par le corps sans qu’elle soit provoquée par un agent chimique extérieur (autrement dit un médicament). Et pourtant, cela fonctionne…
Souvent dénigré, le placebo provoque qu’on l’admette ou non des réponses physiologiques. C’est dans le cortex pré-frontal que tout se jouerait, ce qui expliquerait au passage l’inefficacité des placebos dans le traitement d’Alzheimer (qui affecte notamment cette zone du cerveau).
L’administration d’un placebo provoquerait dans le corps la libération de substances similaires à l’effet supposé du médicament ; un patient convaincu de prendre la morphine va par exemple sécréter des endomorphines ayant un effet anti-douleur. Idem pour la prostaglandins et son effet sur les réactions inflammatoires. Et encore idem pour plusieurs autres pathologies : dépression, Parkinson, asthme, etc.
Encore une fois nous constatons que le corps dispose d’une multitude de capacités sous-estimées qui lui permettent de palier à ses dysfonctionnements.